ActualitéL'agent de sécurité blessé d'une balle dans la tête par un collègue est toujours dans un état préocupantL’homme, agent de sécurité sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) du Barp (33), a reçu une balle dans la tête, samedi 18 août après-midi, alors qu’il participait à un entraînement. Ce fait divers a un écho particulier puisque c’est la loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique, dénoncée par le SNEPS-CFTC, qui permet l’armement des agents de sécurité depuis le 1er janvier 2018.
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L'agent de sécurité blessé par balle, samedi après-midi, au Barp, est toujours dans un état de santé jugé préoccupant, ce dimanche, au CHU de Pellegrin, à Bordeaux, où il a été transporté par hélicoptère. Les investigations ont été confiées aux gendarmes de la compagnie d’Arcachon. Une enquête a été ouverte par le parquet pour "blessures involontaires". Une séance d’entraînement Âgé de 31 ans, l’agent de sécurité est un employé du Centre d’études scientifiques et techniques d’Aquitaine (Cesta) du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), au Barp. Le drame s’est noué alors qu’il participait à une séance d’instruction avec quatre autres collègues, dont deux formateurs. C’est l’un de ces derniers qui a tiré. Le trentenaire a été touché à la tête. Nombreuses zones d’ombre Pour l’heure, de nombreuses zones d’ombre entourent cette affaire. Les agents de sécurité sont armés car le Cesta est un site sensible. Sa mission première est d’assurer l’architecture industrielle des armes de dissuasion nucléaire. Mais pourquoi cet exercice de manipulation d’une arme s’est déroulé à balle réelle ? Quelles étaient les mesures de sécurité et étaient-elles suffisantes ? Ce sera à l’enquête de le démontrer. Sources : |
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