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Actualité

Info branche SNEPS-CFTC - Métiers de la télésurveillance - Négociations et travaux en cours.

Le GPMSE, organisation patronale qui représente les acteurs et des activités de sécurité électronique a ouvert des négociations avec les organisations syndicales dont le SNEPS-CFTC afin de proposer des évolutions sur les métiers de la télésurveillance.

Le groupe de travail SNEPS-CFTC, composé de salariés de ces métiers et de spécialistes des activités de sécurité électronique, participe activement à ces travaux. Plusieurs réunions sont prévues, cet été et au prochain trimestre pour discuter des fiches de poste existantes (SCT1, SCT2…) ainsi que de la création de nouvelles fiches pour les nouveaux métiers (technicien en installation, assistance technique…).

Pour l’instant, le constat est simple : alors que depuis plus d’une décennie les activités de sécurité électronique ont évolué fortement dû aux nouveaux produits et besoins des clients avec des nouveaux métiers, il n’y a aucune reconnaissances des acteurs de ces métiers à leur juste valeur et les agents ne sont pas valorisés, quel que soit la taille des entreprises, et ce, malgré des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes que dans la surveillance humaine (source INSEE).

C’est tout l’enjeu de ces négociations : la prise en compte de tous les nouveaux métiers et une revalorisation importante à faire à tous les niveaux. Le SNEPS-CFTC sera particulièrement attentif à ces sujets alors que les organisations patronales veulent toujours plus de polyvalence en reléguant au second plan les conditions de travail des agents et la rémunération.

 

À savoir : les systèmes de sécurité, un chiffre d’affaires deux fois plus dynamique que la sécurité privée. (Rapport INSEE)

Les activités liées aux systèmes de sécurité recouvrent la surveillance des systèmes de sécurité, ainsi que leur installation. Les 2 500 unités légales de ce secteur emploient 16 700 salariés ETP. Leur chiffre d’affaires s’élève à 2,4 milliards d’euros en 2016, soit un quart de celui de l’ensemble de la sécurité. Un tiers de l’activité est tournée vers les particuliers.

Le taux de valeur ajoutée est plus faible que dans la sécurité privée (46 % contre 73 %) : les achats (notamment de fournitures « courantes », mais hors investissements) représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires. À l’inverse, le taux de marge est beaucoup plus élevé (22,4 % contre 3,7 %), permettant de financer des besoins d’investissement plus forts. En effet, la part de l’actif immobilisé y est nettement supérieur (43 % contre 30 %).

Entre 2010 et 2017, le chiffre d’affaires de ce secteur augmente de 6,9 % par an, deux fois plus vite que celui de la sécurité privée, tandis que la hausse des prix de production est comparable (+ 1,3 % par an). Cette activité s’exerce souvent en complément plutôt qu’en substitution de la sécurité privée.