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Actualité

En période de forte chaleur : attention au coup de chaud sur vos postes.

Le travail à la chaleur n'a pas de définition réglementaire. Toutefois l’exposition à des températures supérieures à 30°C pour une activité sédentaire et 28°C pour un poste nécessitant une activité physique, comporte de nombreux risques. L’employeur est tenu de prendre en compte les conditions de température lors de l’évaluation des risques et mettre en place des mesures de prévention appropriées.

En période de canicule, tous les salariés sont exposés de façon saisonnière à des fortes chaleurs. Or celle-ci est majorée sur les postes avec production de chaleur ou nécessitant une activité physique. Certaines professions sont donc plus exposées que d'autres : agents de sécurité, agents cynophiles, pompiers, BTP, travailleurs agricoles, etc…Une exposition à des températures supérieures à 30°C pour une activité sédentaire et 28°C pour un poste nécessitant une activité physique, comporte de nombreux risques. Le CSSCT doit être attentif aux postes les plus exposés et l’employeur est tenu de prendre en compte les conditions de température lors de l’évaluation des risques et mettre en place des mesures de prévention appropriées.

Les conséquences à une telle exposition peuvent être dramatiques et peut être à l’origine d’accidents du travail parfois mortels, comme l’ont illustré les périodes de canicule de 2003 et 2006. « L’être humain est doté de mécanismes lui permettant de mieux tolérer une exposition répétée ou prolongée à la chaleur, explique Philippe Hache, du département Etudes et assistances médicales de l’INRS. Toutefois, cet acclimatement est limité, il ne s’obtient qu’en 8 à 12 jours et disparaît totalement 8 jours après l’arrêt de l’exposition. Lorsque les capacités d’adaptation de l’organisme sont dépassées, les pathologies suivantes peuvent survenir, par ordre croissant de gravité : crampes de chaleur, épuisement dû à la chaleur, insolation, coup de chaleur. » 

Aussi, conformément à l’article L. 4121-1 du Code du travail, l’employeur doit prendre en compte ces nouvelles conditions de travail et mettre en place des mesures de prévention appropriées. La conception des locaux de travail doit favoriser « l’adaptation de la température à l’organisme humain pendant le temps de travail » (article R. 4213-7). « Dans ce cadre, le médecin du travail est le conseiller de l’employeur, des travailleurs et de leurs représentants,reprend Philippe Hache. Un système de ventilation ou de climatisation peut, entre autres, être mis en place. » Mais au-delà de 32°C, la ventilation ne fait qu’augmenter la chaleur ambiante et doit être stoppée. 

Les actions de prévention portent également sur l’organisation du travail : dans nos métiers, on peut imaginer la mise en place d’une augmentation de la fréquence des pauses et/ou rotation des tâches, la fragmentation des rondes...   enfin, afin de prévenir la déshydratation, l’employeur doit mettre à disposition des salariés de l’eau potable et fraîche (article R. 4225-2). L’employeur doit également informer sur les risques liés à la chaleur et prodiguer des conseils quant à l’hydratation, l’alimentation.