Sincères condoléances aux familles des victimes des attentats du 13 novembre au soir

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Attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à St Denis

Le SNEPS CFTC condamne les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis vendredi 13 novembre au soir et présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes.

Cette tragédie nous rappelle également que ce sont bien souvent nos collègues qui se trouvent en première ligne lors de ces drames, comme les agents de sécurité qui travaillaient ce soir-là au Stade de France ou qui assuraient la sécurité au Bataclan.

 

Retrouvez le témoignage de l'un de nos collègues agent de sécurité de Rouen, qui était au Stade de France ce vendredi 13 novembre 2015 au moment des attentats. Il raconte les explosions et la panique des spectateurs :

Comme tous les spectateurs présents et les millions de français devant leur télévision, il a entendu une explosion, puis une seconde, plus forte. R., de Rouen (Seine-Maritime), était en mission au Stade de France (Seine-Saint-Denis) en tant qu’agent de sécurité, vendredi 13 novembre 2015, l’occasion de la rencontre amicale entre la France et l’Allemagne. « La première détonation n’a pas vraiment inquiété les supporters. Les gens se sont regardés, étonnés, mais sans plus. » Pour la deuxième explosion, mêmes regards interrogateurs. « Mais les spectateurs sont restés calmes. »

« Les gens criaient : “On ne veut pas mourir !” »

C’est vers la fin du match que la panique a commencé à les gagner. « Les gens quittaient leur siège et en une fraction de seconde, ils ont tous brusquement fait demi-tour et se sont précipités vers la pelouse. » R., qui était devant la tribune famille, a vu des enfants en pleurs, des parents paniqués. « Ils criaient : “On ne veut pas mourir !” “Il y a des coups de feu !” » Finalement le public a pu se rassembler au milieu du stade. « Nous y sommes restés pendant une heure, précise R. Les gens étaient calmes. »

Barrage de police

À la sortie, d’importants effectifs policiers, des secours, entouraient le stade. « Plusieurs sorties étaient fermées, notamment du côté du Quick et du Gaumont, où il y a eu les explosions, je crois. » R. a finalement regagné sa voiture et est reparti vers la Normandie « sur les coups de minuit ». Sur la route, il a croisé un barrage de police et a vu de nombreux véhicules des forces de l’ordre partir en sens inverse, vers Paris, où 128 personnes ont été tuées dans des fusillades simultanées.

Source : http://www.normandie-actu.fr/