Mardi matin, ils ont ainsi brûlé des palettes et des pneus devant le siège d’exploitation d’Eurotunnel. Pourquoi à cet endroit ? Parce qu’ils sont persuadés que la société transmanche reprendra la surveillance du site où passent quotidiennement plusieurs trains à destination du Tunnel. Eurotunnel infirme. L’État, de son côté, estime que cette surveillance n’est pas de son devoir. Toutes les parties, Eurotunnel, salariés, État et la SNCF seront présents ce vendredi matin, en sous-préfecture de Calais, pour une table ronde et tenter de trouver une solution à ce conflit. Rappelons que Mondial Protection emploie 28 personnes sur le site, que son donneur d’ordre est Réseau ferré de France (RFF) et que son contrat de surveillance se termine au 31 mai prochain.