ActualitéAmbassade du Qatar : un ADS battu à mort sous les yeux des policiersUn agent de sécurité de 42 ans a été battu et étranglé à mort, lundi matin à Paris, par un déséquilibré qui venait d’entrer dans l’ambassade du Qatar. Le suspect, un homme de 38 ans originaire de Sevran, en Seine-Saint-Denis, a été interné.
Le SNEPS-CFTC présente ses sincères condoléances à la famille.
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C’est un crime incompréhensible commis à l’ambassade du Qatar. Un agent de sécurité, âgé de 42 ans, a été battu et étranglé à mort, lundi matin à Paris, par un déséquilibré qui venait d’entrer sur les lieux. Il est 6h30 quand les forces de l’ordre sont appelées rue Friedland, dans le VIIIe arrondissement. Les policiers sont accueillis par une femme de ménage qui leur ouvre la porte. « Mais sans autorisation de l’ambassadeur, ils ne peuvent pas intervenir », précise une source proche de l’affaire. Ils découvrent un homme corpulent au crâne rasé qui s’acharne sur un autre homme allongé par terre et inconscient. « Il portait un polo à rayure taché de sang. Il avait les mains sur le cou de la victime puis il s’est acharné sur elle à coups de pied », ajoute un témoin. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect s’est introduit dans l’ambassade avant d’être éconduit par cet agent de sécurité. Il explique avec fierté qu’il vient de tuer cet homme Lorsqu’il voit les fonctionnaires sur le pas de la porte, l’agresseur les menace aussitôt. « Si vous entrez ici, vous ne sortirez pas vivant », lâche-t-il avant d’expliquer avec fierté qu’il vient de « tuer cet homme pour venger ses frères ». À 7h28, les agents reçoivent l’autorisation d’intervenir et maîtrisent le suspect. Il ne porte aucune arme sur lui. Les pompiers arrivent rapidement pour tenter de secourir la victime. Mais il est trop tard, le quadragénaire est décédé. « Cet homme n’est pas originaire du Qatar, précise une source proche du dossier. C’est un Français qui travaillait là ». Le suspect interné En fin de matinée, des agents de la police scientifique et judiciaire effectuent des constatations sur place. Un cordon de sécurité est mis en place devant l’entrée principale de l’ambassade, où se trouvaient des policiers armés. « Les circonstances du décès du vigile sont encore à déterminer précisément », réagit le parquet. La brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire est en charge de l’enquête ouverte pour « homicide volontaire », compte tenu du contexte diplomatique sensible. Mais les policiers s’orientent sur un acte commis par un déséquilibré. Le tueur présumé, âgé de 38 ans, souffre de troubles psychiatriques et serait en rupture de traitement. Originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis), il est connu pour des faits de violences sur les forces de l’ordre, d’outrages et de rébellion. Il était par ailleurs sous cocaïne au moment des faits. Le trentenaire a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire et devait rencontrer un expert psychiatre. Il a été interné lundi dans la soirée.
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