Sneps - Organigramme

  AG2R partenaire du SNEPS

Ce site a été réalisé avec le soutien de notre partenaire

Actualité

Accord de fin de conflit pour le chantier LGV EST : Bavo à nos collègues !

Conditions de travail lamentables, non-respect du droit sur le temps de travail, salaires non payés… nos collègues affectés sur le chantier LGV EST ont refusé de se laisser faire et ont eu gain de cause. Le mouvement de grève initié mardi 15 septembre, largement relayé dans la presse régional (Les Dernières Nouvelles d’Alsace et le Républicain Lorrain notamment) a débouché sur un accord de fin de conflit signé vendredi 18 septembre dernier. Bravo à nos collègues et à notre syndicat pour cette grande réussite. Le SNEPS-CFTC avec et pour les salariés !

La presse s’en ait largement fait l’écho comme dans le Républicain Lorrain dans son édition papier et en ligne du 18 septembre 2015 :

Depuis plusieurs mois, et la recrudescence de vols sur le chantier de la LGV Est-européenne entre Lucy et Vendenheim, une entreprise de sécurité parcourt chaque nuit la centaine de kilomètres de nouvelle voie ferrée. En avril, la tâche a été confiée à l’entreprise Cave-Canem Gardiennage, d’Ivry-sur-Seine, qui a fait installer un bungalow mobile à Lixheim. Mais depuis mardi soir, une vingtaine de ses salariés a cessé le travail, en raison de sérieux problèmes avec leur employeur.

« Depuis 6 mois, il y a des soucis sur les salaires, note Cheikh Ndiaye, chef de poste. Toutes nos heures travaillées ne sont pas payées. » « Certains d’entre nous accumulent jusqu’à 8 vacations d’affilée, soit 96 heures par semaine, alors que, normalement, jusqu’à 4 vacations sont possibles, indique Daniel Paul. Les heures de repos ne sont pas respectées, entraînant de la fatigue et des risques d’accident. »

À cela s’ajoute aussi le manque d’équipements, comme des torches électriques, des roues de secours pour les véhicules ou des locaux adaptés. « Certains d’entre nous ont aussi été menacés de sanctions pour avoir fait grève », insiste Daniel Paul. Las, la quasi-totalité des salariés a donc cessé le travail.

« C’est un des problèmes du marché de la sécurité, signale Daniel Peltier, secrétaire général du Syndicat national des employés de la prévention et de la sécurité (Sneps), dépendant de la CFTC. Les entreprises choisissent un tarif, et non une qualité de prestation. Ici, Systra, qui travaille pour RFF dans le cadre de la construction de cette 2e tranche de la LGV, est aussi responsable de la situation. »

Les grévistes ont fait part de leurs griefs à l’encontre de leur employeur. « Nous avons reçu cinq propositions, mais deux d’entre elles ne sont pas acceptables », souligne Cheikh Ndiaye. « Je suis venu aujourd’hui de Paris pour tenter de trouver un accord de fin de conflit, poursuit Daniel Peltier. Nous avons fait des propositions, mais aucun geste n’est à espérer. Il y a un gros malaise sur ce site, et la mobilisation importante des salariés en est la preuve. »

Hier soir, les grévistes ont été appelés par un représentant de leur entreprise, pour participer à une réunion dans l’espoir de débloquer la situation.

Jean-Marie Gomis, gérant de l’entreprise basée à Ivry-sur-Seine, était injoignable hier pour donner sa version des faits.

Source : http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarrebourg-chateau-salins/2015/09/18/les-agents-de-securite-en-greve