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Actualité

Coupe du monde de rugby : soupçons de travail dissimulé chez des agents de sécurité à Bordeaux

Au cours du week-end, neuf vrais faux agents d’une société de sécurité privée du Village rugby ont été placés en garde à vue. Ils auraient exercé sans carte professionnelle

Source : https://www.sudouest.fr/

L’information éventée au cours du week-end commence à faire du bruit. Samedi 23 septembre, neuf vrais faux agents d’une société privée toulousaine mandatée par Bordeaux Métropole pour assurer la sécurité du Village rugby ont été placés en garde à vue au commissariat central. Ils ont été remis en liberté le lendemain après avoir été auditionnés.

Ces hommes, la plupart Sénégalais et Ivoiriens, auraient été embauchés pour la circonstance sans être en possession de la carte professionnelle nécessaire à l’activité d’agent de sécurité. Le phénomène n’est pas nouveau et le mode opératoire est bien huilé.

Le faux agent a, en réalité, usurpé l’identité d’un autre individu, qui lui a bien été embauché par la société. Lors d’un contrôle, comme ce fut le cas au cours du week-end, la carte présentée ne correspond pas au titulaire.

À Bordeaux, le Village rugby installé sur le parc des sports Saint-Michel a accueilli jusqu’à 10 000 personnes lors du match d’ouverture de la Coupe du monde entre la France et la Nouvelle-Zélande. Pour les dix-neuf jours d’ouverture, les organisateurs prévoient près de 200 000 visiteurs.

Des salaires très bas

La découverte des vrais faux agents ne semble pas remettre en cause la suite des événements mais fait ombre au tableau.

Près de 70 agents sont au travail lorsque la jauge est la plus haute. Ils sont appuyés par des gendarmes mobiles en charge de la sécurisation du secteur. Ces derniers, ont été avisés samedi de la fraude présumée. Ils ont immédiatement contacté les policiers de la Sûreté départementale, qui assurent désormais l’instruction du dossier. L’information a été confirmée à « Sud Ouest » par le parquet, qui supervise les investigations.

Les vrais faux agents étaient, semble-t-il, rémunérés avec des salaires très bas, travaillaient jusqu’à seize heures par jour et ne bénéficiaient d’aucune garantie. L’enquête devra notamment déterminer dans quelles conditions ils ont été embauchés.

Les services de l’Urssaf en charge de la lutte contre le travail dissimulé devraient également s’intéresser au dossier. Après le secteur du bâtiment et travaux publics, celui du gardiennage et de la sécurité représente la grande majorité des procédures pénales et civiles instruites devant les tribunaux de Nouvelle-Aquitaine.