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Actualité

Quand il ne se noie pas dans une fontaine, à quoi sert un robot de sécurité ?

Un robot qui surveillait un centre commercial s'est noyé dans un bassin ce lundi. L'image fait le bonheur des internautes et met un coup de projecteur sur ces nouvelles machines.

Nous vous parlions du K5 chez Microsoft, une sorte de R2D2 fait office d’ADS dans un article repris sur notre site publié le 17.12.2014 (cliquez ici). Il semble qu’il ait eu quelques petits problèmes… 

Couché sur le flanc, K5 ne répond plus. Autour de lui, des agents de sécurité, bottes aux pieds, s'agitent. Ils tentent de l'extraire de l'eau, mais il est déjà trop tard: le robot, qui mesure 150 centimètres de hauteur et pèse 140 kilos, s'est noyé. Rapidement, les premiers clichés du drame circulent, les premières questions aussi: qui était ce faux-cousin de R2D2, présenté comme un "robot de sécurité"? 

Et que faisait-il dans un centre commercial de Georgetown, une ville américaine située non loin de Washington?

Ces robots, dont certains sont également dotés de capteurs de bruit, envahissent peu à peu les centres commerciaux, entrepôts, bureaux et centres de données américains. La marque avait ainsi revendiqué en avril dernier avoir "des dizaines" de clients, selon Ars Technica. Un chiffre que l'entreprise, contactée par L'Express, n'a pour l'instant pas confirmé. 

La ville de Dubaï a annoncé de son côté en 2016 le déploiement de robots-policiers, dans le cadre de l'Expo 2020. La Chine a expérimenté un autre robot de surveillance, destiné à éviter les émeutes. Difficile en revanche de savoir combien de machines de ce type ont été vendues ou sont utilisées en France. Une entreprise nommée Eos-innovation en fournissait, mais elle a été fermée en mars dernier.

La France, "en retard" dans le domaine des robots de sécurité

Une autre entreprise s'est lancée dans l'aventure. Il s'agit de la branche française de TBC, qui compte, sous réserve d'obtention de la certification européenne, commercialiser des robots de sécurité dès septembre prochain. Renato Cudicio, son dirigeant, reconnaît à ce titre que "l'Europe, et plus particulièrement la France, sont en retard par rapport à d'autres régions du monde [...] Mais ça change très rapidement, il y a un vrai mouvement de rattrapage", confie-t-il à L'Express.

Pour lui, ce décalage s'expliquerait avant tout par le fait qu'il a fallu "attendre d'être compétitif". S'il refuse de dire à quel prix se vend ou se loue un robot comme K5, il assure que cela est désormais économiquement rentable. "À terme, ça revient clairement moins cher qu'un employé", dit-il.

À ceci, s'ajoutent selon lui des arguments plus techniques: "Là où un agent ferait des rondes d'une vingtaine de minutes avant de rentrer dans son poste de contrôle surveiller les caméras, le robot, lui, est capable de se promener dans un entrepôt vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et de refaire le même parcours des dizaines de fois sans jamais se fatiguer ou se lasser."

Les agents de sécurité au chômage technique?

Les agents de sécurité doivent-ils pour autant craindre pour leur emploi? Non, selon le PDG qui, prêchant pour sa paroisse, assure qu'il ne faudrait au contraire pas craindre cette petite révolution. "Les robots de sécurité ont de multiples avantages, mais aussi des inconvénients. Dans tous les cas, ils ne sont là que pour assister des agents humains. L'idée, c'est de délester ces derniers des tâches répétitives et bêtes, pour qu'ils puissent se consacrer véritablement à la surveillance."

Sources : http://lexpansion.lexpress.fr/