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Actualité

La CFTC dans les journaux

"Le patronat repousse sans cesse les négociations sur les conditions de travail et les salaires qui sont proches du Smic", selon Gilles Imbert (CFTC).


PARIS - Quelque 250 salariés d'entreprises de sécurité selon la police, 500 selon les syndicats, ont manifesté vendredi à Paris devant le siège d'Aéroports de Paris (ADP), un des principaux donneurs d'ordre du secteur, ainsi qu'à Marseille pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Des salariés d'entreprises de sécurité devant le siège d'Aéroports de Paris (ADP) à Paris, le 24 avril 2009

AFP/Stephane de Sakutin

A Paris, ils ont scandé "ADP escroc", "vous êtes bourrés de thune, les rémunérations des salariés doivent être à la hauteur", avec en fond sonore la chanson d'Alain Bashung "Ma petite entreprise", a constaté une journaliste de l'AFP.

Les clients des sociétés de prévention-sécurité, dont l'entreprise publique ADP, "ont une grande part de responsabilité en ne retenant, lors des appels d'offres, que les entreprises qui bradent leurs tarifs aux dépens du pouvoir d'achat des salariés", ont déclaré dans un communiqué commun CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT et FO, qui appelaient à ce rassemblement et à une "journée d'action".

Parmi les revendications des salariés, qui travaillent aussi dans des tours, des magasins ou encore des usines, figurent un "vrai statut du métier de la sûreté" et le "reclassement de tous les salariés chez les donneurs d'ordre".

"Le patronat repousse sans cesse les négociations sur les conditions de travail et les salaires qui sont proches du Smic", selon Gilles Imbert (CFTC).

Une délégation de responsables syndicaux a été reçue vendredi par la direction d'ADP, qui s'est engagée à "intervenir auprès des entreprises sous-traitantes afin que les droits des salariés soient garantis", selon la CGT.

Une cinquantaine de manifestants ont pénétré calmement dans le siège peu avant la fin de cette rencontre, d'après une source syndicale.

A Marseille, a constaté l'AFP, une cinquantaine d'agents ont aussi défilé, dénonçant leurs conditions de travail "de plus en plus difficiles" et les "passations de marché qui se soldent à chaque fois par des suppressions de personnel et la réduction des droits des salariés".

Pascal Pain, le président du groupe Artelis, spécialisé dans la sécurité, joint par l'AFP, a expliqué la situation par une "course aux prix". "Si toutes les entreprises pratiquaient des tarifs normaux et ne vendaient pas des prestations bien au-dessous de ce qui est autorisé, on pourrait suivre sur les salaires", a-t-il affirmé.

 

Source: www.lexpress.fr