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Actualité

6 mois fermes pour avoir mis en joue un ADS avec un fusil à pompe.

Un homme qui s’était vu refuser l’entrée d’une discothèque à Pouilley-Français (25) et qui avait mis en joue un ADS avec un fusil à pompe a été condamné à 12 mois dont 6 avec sursis. Ses deux comparses écopent chacun de 4 mois avec sursis. Tous trois devront également indemniser l’agent de sécurité.

« On a beau avoir vingt-cinq ans de métier dans la sécurité, un épisode tel que celui-ci vous marque », souligne Me Chenin, avocat de la partie civile. Devant elle, l’agent de sécurité qu’elle représente acquiesce. Pourtant rompu aux situations tendues, lui qui assure entre autres la sécurité à l’entrée du palais de justice de Besançon se souviendra longtemps de cette nuit du 6 au 7 septembre 2014.

Posté à l’entrée de la discothèque La Belle Époque, à Pouilley-Français, qui l’a engagé pour la soirée, il est 1 h du matin lorsqu’il voit débouler trois jeunes en voiture. Non seulement le véhicule est arrivé à vive allure mais le voici qui emprunte un sens interdit pour venir se stationner sur une place réservée aux personnes handicapées. Un tiercé d’infractions qui n’incite guère la vigile à octroyer un sésame aux trois lascars qui se présentent maintenant à l’entrée. D’autant qu’ils semblent passablement excités et n’ont pas la tenue correcte exigée.

S’étant vu refuser l’entrée, les trois clients, âgés de 19, 21 et 43 ans, s’énervent de plus belle et en viennent aux mains.

L’agent de sécurité réussit dans un premier temps à esquiver les coups et sèche l’un des agresseurs qui tombe, KO. C’est alors que le plus jeune du trio part vers la voiture et en revient armé d’un fusil à pompe avec lequel il met en joue le vigile, plaçant le canon de l’arme à quelques centimètres seulement de sa tête.

N’écoutant que son courage, l’ADS se rue sur lui et tente de le désarmer. « Comme je n’avais pas vu de cartouche s’éjecter lorsqu’il avait armé le fusil, j’en ai déduit que celui-ci n’était pas chargé », expliquera-t-il aux juges.

Perdant la face après avoir réussi à distribuer quelques coups de poing et de pied à l’agent, les trois agresseurs repartiront. Avant d’être confondus grâce aux caméras de vidéosurveillance de l’établissement.

Un enregistrement sur lequel on voit distinctement le porteur de l’arme menacer la victime en la tenant en joue pendant 52 secondes. « C’est énorme ! », relève le procureur Grécourt qui requiert 12 mois dont 6 avec sursis à l’encontre de l’individu armé, 4 mois avec sursis et 60 jours-amende à 10€ à l’encontre de ses deux comparses.

Les avocats des trois prévenus, Mes Bernard, Tascher et Vernier solliciteront tour à tour l’indulgence du tribunal après avoir souligné les faibles casiers judiciaires de leurs clients, présentant une seule mention pour deux d’entre eux, le troisième étant primo-délinquant.

Le tribunal a dans l’ensemble suivi les réquisitions du parquet. L’utilisateur du fusil à pompe, David Ollmann, a été condamné à 12 mois dont 6 avec sursis. Ses deux comparses écopent chacun de 4 mois avec sursis. Tous trois devront également indemniser l’agent de sécurité.

Source :

http://www.estrepublicain.fr/